L’éthique n’est plus une option : pourquoi la fonction RH doit reprendre le contrôle du numérique ?
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L’éthique numérique est devenue un sujet RH avant même d’être un sujet technologique
Le système RH moderne repose sur des flux de données sensibles : paie, temps, gestion des talents, santé, organisation, performance, recrutement. Ces flux traversent des dizaines d’outils, dont certains communiquent mal entre eux. Résultat : un millefeuille numérique qui fragilise toute la chaîne, du salarié jusqu’à la direction.
Les risques ne sont plus théoriques. Fuites massives, erreurs automatisées, attaques par rançongiciel, espionnage économique… Les derniers mois ont montré à quel point les données sociales peuvent devenir des cibles. La paie, colonne vertébrale silencieuse du contrat social, devient immédiatement un point de vulnérabilité lorsqu’elle repose sur des systèmes obsolètes ou opaques.
Comment défendre l’expérience collaborateur si on ne protège pas la donnée collaborateur ?
Clément Domingo n’est pas un conférencier de cybersécurité comme les autres. C’est un hacker éthique. Un “white hat”. Un expert formé sur le terrain, dans les compétitions CTF, les programmes de bug bounty, et dans des missions sensibles auprès d’organisations internationales. Il est aussi cofondateur de Hackers Without Borders, une ONG qui protège les infrastructures humanitaires et éducatives. Sa spécialité : rendre le numérique plus sûr. Non pas en vendant de la peur, mais en transmettant les bons réflexes.
Et ce dont la fonction RH manque aujourd’hui, ce ne sont pas des outils : ce sont des réflexes.
Pourquoi l’éthique doit devenir une compétence RH
Pendant longtemps, les sujets de cybersécurité ont été laissés au seul domaine de la DSI. Ce temps est révolu.
Les DRH, les responsables de paie, les gestionnaires RH, les DAF eux-mêmes sont désormais exposés à des risques très concrets : erreurs automatisées qui se propagent dans toute l’organisation, systèmes de paie verrouillés qui empêchent les contrôles, choix de logiciels qui exposent les données au Cloud Act ou à des hébergeurs non souverains, workflows RH mal configurés qui libèrent des informations confidentielles, mauvaises pratiques du quotidien — partage de fichiers, accès ouverts, absence de cloisonnement.
Ce n’est plus un sujet technique. C’est un sujet moral, social, organisationnel.
L’éthique numérique, c’est la capacité à protéger ce qui doit l’être, même quand personne ne regarde.
Ce que vous apprendrez durant cette conférence exceptionnelle
Clément Domingo viendra éclairer la fonction RH sur ce que l’on ne voit pas : comment les failles apparaissent réellement, pourquoi les organisations sont attaquées, comment sécuriser durablement la donnée sociale, comment reconnaître une technologie saine d'une technologie à risque, quelles pratiques adopter pour renforcer la confiance à tous les étages ?
Un éclairage concret, accessible, puissant — qui concerne autant les experts paie que les DRH, les DAF, les dirigeants ou les éditeurs et intégrateurs de solutions RH.
Repenser la tech RH à travers l’éthique : une urgence
La fonction RH évolue dans un contexte où la tech promet beaucoup, parfois trop. Mais on oublie l’essentiel : on ne construit pas une politique RH durable sur un socle numérique fragile.
C’est la raison pour laquelle nous portons ce sujet au HR Tech 2026. Parce que la tech RH doit devenir souveraine, compréhensible, interopérable, sécurisée, indépendante et éthique. Sans cela, la transformation RH n’est qu’un décor.
L’éthique, c’est la nouvelle compétence clé de la fonction RH
En 2026, la fonction RH ne pourra plus faire l’économie d’un débat ouvert sur la sécurité, la transparence et la souveraineté numérique. Et c’est précisément ce que permettra la conférence de Clément Domingo au HR Tech.
30 minutes pour changer radicalement votre regard sur la tech RH. 30 minutes pour remettre l’éthique au centre. 30 minutes pour protéger ce qui compte vraiment.
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